Ce n’est pas nouveau, partout dans le monde, toutes les minutes, des femmes sont abusées, humiliées, agressées, violées, battues, exploitées, tuées, le plus
souvent par les hommes qui les entourent. Les statistiques sont effrayantes, selon les chiffres réalisés à la demande du ministère délégué à la Cohésion
sociale et à la Parité, une femme meurt tous les quatre jours en France.
Cette violence atteint, à l’échelle planétaire, un tel degré qu’il faut désormais la considérer comme une violation majeure des droits de la personne humaine,
doublée d’un problème important de santé publique.
La Fédération Nationale Solidarité Femmes est une association à but non lucratif, qui regroupe depuis 1970, plusieurs associations féministes engagées
dans la lutte et la dénonciation contre toute la violence faite aux femmes, en particulier celles qui s'exercent au sein du couple et de la famille. Ces
associations ont mis en place des lieux d’accueil et d’hébergement afin d’être à l’écoute des victimes au sein de la Fédération Nationale Solidarité Femmes
On estime à 1 300 000 le nombre d’associations actives en France.
165 000 associations sont des associations employeurs, qui gèrent 185 000 établissements ou sections d'associations.
La violence, c’est quoi ?
Recevoir des messages de harcèlement de leur partenaire
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- Recevoir des textos ou des appels téléphoniques constamment lorsqu’elles ne sont pas ensemble
- Vérifier fréquemment l’heure et communiquer l’endroit où elles se trouvent
- Être soumises à des traitements humiliants et dévalorisants ou à un langage injurieux
Sembler craindre leur partenaire ou être désireuses de lui plaire
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- Éviter les fréquentations, surtout avec les personnes du sexe opposé, et ne pas pouvoir rencontrer les membres de leur famille et leurs amis
- Devoir expliquer ou trouver des excuses pour l’attitude possessive du partenaire, et toujours demander la permission de faire certaines choses
- Paraître renfermées lorsque le partenaire arrive
Avoir peu ou pas d’accès au budget familial ou à la prise de décisions
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- Ne pas avoir de compte bancaire personnel, de carte de débit ou de crédit
- Chaque euro dépensé est surveillé
- S’en remettre régulièrement aux choix du partenaire, avec peu ou aucun pouvoir de décision
Manifester des changements de personnalité, de comportement ou d’apparence physique
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- Se sentir déprimées et/ou anxieuses ou entretenir des idées suicidaires, et ressentir la haine ou la honte de soi
- Subir des sautes d’humeur, telles que des pleurs ou des énervements soudains
- Craindre d’être touchées et éviter les contacts visuels
Cesser de répondre à ses besoins mentaux, émotionnels, physiques et spirituels
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- Perdre tout intérêt pour les passe-temps, les activités et les exercices
- Commencer à abuser de substances illicites ou de l’alcool ou encore de psychotrope
- Subir un changement dans les habitudes de sommeil (souvent insomnie) et d’appétit (souvent prise de poids dans l’esprit de se « protéger »)
Que faire ?
Si vous êtes victime de violence, appelez une ligne d’assistance ou une organisation locale pour recevoir de l’aide. Si vous aidez quelqu’un, appelez une ligne d’assistance pour demander des conseils professionnels, encouragez la personne à chercher un soutien, écoutez sans porter un jugement et respectez sa vie privée.
Qui contacter ?
La police : 17
Les pompiers : 18
Le Samu social : 04 13 94 85 51
Votre médecin
Votre infirmier(e)
Quiconque peut vous apporter de l’aide
Agnès GATTO ARZALIER INFIRMIERE